Bonjour.
Je ne vous cache pas que je trouve votre "souhait" plutôt singulier - indépendamment de la gravité des faits que vous reprochez à votre ex-mari - parce que le droit de paternité est un droit naturel et d'une valeur constitutionnelle, voire supra-constitutionnelle s'agissant d'un droit universel de l'homme.
Sa portée va d'ailleurs au-delà de la majorité légale des enfants puisque le père peut - par exemple - réclamer la pension à ses enfants majeurs s'il devient indigent.
A ma connaissance, les seules exceptions légales possibles sont:
1°- les cas de démonce et/ou de maladies mentales permanentes à raison desquelles on peut demander à la justice de déclarer l'incapacité générale légale d'une personne (en désignant toutefois une autre personne chargée d'agir en son nom et pour son compte, qui pourrait ainsi - dans le cas qui vous concerne - s'opposer à son tour à l'expatriation des enfants sous garde) ;
2°- les cas spécifiques où le père constituerait personnellement un danger grave et constaté judiciairement envers son enfant (délits, crimes ou actes assimilés commis sur la personne de l'enfant, etc...).
En toute occurrence, la "mise à l'écart" du père ne résoudrait pas votre problème parce que tout autre parent paternel de vos enfants (grand-parent, oncle, tante, etc...) conserverait le droit de demander au juge de vous retirer la garde ou de la restreindre, ainsi que de lui accorder personnellement un droit de viste et/ou d'accompagnement.