Merci pour votre réponse.
Cela me paraît effectivement logique qu'en cas de manquement grâve, et dans l'intérêt de l'enfant, on puisse, en quelque sorte, "revenir" sur une adoption. Mais il me faut savoir quelle est la procédure exacte dans ce cas. En fait, la loi francaise distingue deux types d'adoptions :
- l'adoption simple, sans rupture du lien de filiation, et qui est révocable ,
- l'adoption plénière, avec rupture du lien de filiation biologique et création d'un lien de filiation entre les parents adoptifs et l'adopté. Ce lien est irrévocable.
Maintenant je souhaite savoir si, et comment, la fameuse jurisprudence de la cour d'appel de Tunis de 1980, ou celle de Monastir, a révoqué le jugement d'adoption d'origine. Plus précisemment quel a été le mécanisme juridique exact : retrait de la garde parentale et nouvelle adoption ? ou simplement révocation de l'adoption ? Mais sur quelle base juridique ? En somme, l'idéal serait en réalité de disposer d'un tel jugement afin de pouvoir l'analyser.
D'avance merci à tous pour votre aide.