Effectivement, le nouveau chèque bancaire tunisien version 2024-41 n'est qu'une version préhistorique de la carte bancaire que ses concepteurs ont cru pouvoir réinstauré comme s'ils faisaient un voyage dans le temps.
Tout y a été copié, un copier-coller intellectuel et, l'application qui a dû couter bien cher aux banques qui l'ont payée ou redéveloppée ainsi qu'à la banque centrale n'est qu'une reprise de l'algorithme utilisé pour les autorisations accordées aux paiements par carte bancaire à débit immédiat utilisée par la Société Monétique de Tunisie et les banques disposant de leurs propres serveurs.
Un recyclage haut de gamme comme les Tunisiens savent le faire avec peu de moyens en récréant la roue chaque matin.
Cette technique est tellement banalisée qu'aujourd'hui à l'étranger même des particuliers s'achètent des lecteurs de carte et font usage à souhait.
Mais revenons au cas de la carte-chèque tunisienne.
Il semble bien que le but principal de ses concepteurs ait été de supprimer l'usage du chèque pour les particuliers. Une bonne résolution.
Mais, il aurait été très difficile de le supprimer par une simple ligne dans une loi alors, ils ont procédé à la création de cette carte-chèque qu'ils savaient pouvoir techniquement mettre en place rapidement car les programmes étaient déjà écrits et qu'il suffisaient de les adapter.
Moi, contrairement à ces nouveaux experts qui ne cessent de crier au scandale comme la Tunisie en est désormais habituée, je dis
même si au passage quelques opportunistes ont pu se remplir les poches en revendant des scripts largement amortis mais ne dit-on pas qu'on ne fait pas d'omelette sans casser quelques œufs ?
A suivre
« Modifié: 06 février 2025, 06:20:43 am 06:20 par Amira93 »
C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. (De Montesquieu / De l’esprit des lois)