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Reconnaissance de mariage

Abdou · 142 · 224813
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Hors ligne Tom_pouce

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  • .....mais qui gardera les gardiens ?


Hors ligne ALCHIMISTE

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  • .....mais qui gardera les gardiens ?
Bonsoir et AID MABROUK:
D'abord je veux remercier énormement le Site "jurisitetunisie.com" qui m'a été trés utile pour enrechire ma thèse intitulée "le Contrat de mariage de la tunisienne avec le non musulman", soutenu devant le jury de l'université de Perpignan.Une thèse qui est contraire dans le contenu et l'analyse à celle de Monsieur Faycel Ghdira soutenue à Tunis en 1978 sous le titre de " Le mariage de la musulmane avec le non musulman". A ce niveau, permettez moi de partager ma reusite avec vous tous et encore merci.
Ensuite, je voudrais bien vous inviter à lire ce que le gouvernement tunisien a formulé devant le CEDAW :("Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes"/
565ème et 566ème séances). Le président de la cellule des droits de l’homme au Ministère de la justice, M. KHEMAKHEM, a indiqué que:" l’âge minimum de mariage pour les jeunes filles est désormais de 17 ans au lieu de 15 ans et de 20 pour les jeunes hommes.  Mais dans la réalité, les jeunes étudient et contractent un mariage à l’âge moyen de 28 ans.  La dot trouve son origine dans la religion et la législation sur le statut personnel tire sa source du droit religieux.  La dot revêt une signification symbolique.  Elle existe également dans le judaïsme.  Les enfants nés hors mariage ne peuvent obtenir le droit d’hériter mais nous avons toutefois accompli des progrès en faveur de ces enfants qui n’avaient aucun droit dans le passé.  La Convention sur la loi minimum du mariage que nous avons ratifiée admet la possibilité pour une femme tunisienne d’épouser un non musulman, ce qui est interdit par la Loi islamique.  De plus, le Code du statut personnel dit que dans le cadre d’un contrat de mariage, les partenaires ne doivent faire l’objet d’aucune interdiction.  Dans la pratique, les deux cas se produisent".
Je crois qu'il est claire que le gouvernement tunisien ne considère guère que la disparité de culte comme un empêchement au mariage.
Enfin je crois bien que la situation du contrat de mariage de la tunisienne avec le non musulman est seulement une situation de non reconnaissance par l'administration. Ce contrat est volontairement ignoré par le legislateur, non reconnu par l'administration tunisienne, légal ailleurs et qui produit des effets sur le droit tunisien par le biais même du droit tunisien.

Enfin, je vous promets que je vous explique d'avantage cette situation par preuves légales dés que je trouve un peu plus du temps libre et encore merci.

KG


Hors ligne dudum

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qui quoi donc où

de quoi parles tu  nona?

nationalités, ages, lieu de mariage, etc... voila beaucoup de
détails à préciser avant de pouvoir envisager de te répondre.

cordialement


nona

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pour nous marrier moi et mon fiancé on nous a demandé l'autorisation du tuteur matrimonial ou a défaut la décision du juge comment pouvons l'avoir, ??


Hors ligne dudum

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Il existe un moyen si tu n'es pas binationale pour essayer de faire quand même transcrire ton mariage sans conversion (nous y sommes arrivés). Pour en savoir plus, contacte nous par mail
« Modifié: 25 décembre 2003, 04:04:22 pm 16:04 par Jamel »


Hors ligne Tom_pouce

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Bonjour tunisienne,

Voici mon expérience : le consulat m'a répondu à ma lettre par un article écrit en arabe disant que mon mariage n'était pas reconnu.
Quelques mois plus tard, je me suis rendue au consulat pour refaire mon passeport et ma carte consulaire. J'ai du remplir un formulaire (nom, prénom, date de naissance,etc...) sous le nom de famille j'ai mis mon nom de jeune fille par contre dans la partie mariée j'y ai inscrit la date de mon mariage et le nom de mon époux.
Le consulat a refait mon passeport comme si de rien n'était... et ils ne m'ont rien demandé (même pas l'acte de amriage) mais sauf erreur ils doivent garder ce formulaire pour prouver qu'ils ont refait mon passeport selon mes indications. Donc il y aura une trace...

Voilà peut-être que d'autres personnes on eu d'autres expériences.

A bientôt :D




Hors ligne tunisienne

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Bonjour et merci beaucoup pour vos réponses.
Ma situation a un peu évolué dans le sens où je me suis mariée civilement en France (auprès des autorités françaises) avec mon ami français. Je me pose encore plein de questions que je vous soumets aujourd'hui.
Mon mari n'est pas converti. Je sais donc que mon mariage n'est pas "transcriptible" en Tunisie ou alors très difficilement. Je ne cherche pas à le transcrire tout du moins pour l'instant mais je crois qu'il faut tout du moins que je le déclare au consulat de Tunisie même s'il ne sera pas reconnu.
Concrètement, je pense, comme cela a déjà été le cas, que physiquement je vais être confrontée au refus des responsables à l'accueil du consulat tunisien par ce que je n'aurai pas l'attestation de conversion demandée par exemple. J'aimerais donc savoir s'il y a un moyen d'avoir une preuve comme quoi j'ai voulu déclarer mon mariage en France. Est-ce qu'un courrier en recommandé avec mon extrait d'acte de mariage en France peut suffire? Est-ce qu'envoyer un avocat pour le déclarer à ma place les obligeraient à en garder une trace?

Mon problème est que je sais que tout mariage à l'étranger doit être déclaré aux autorités consulaires mais j'ai envie de laisser une trace comme quoi je me suis manifestée. Par ailleurs, dans le cas où je ne me manifesterais pas, est-ce que je risque quelque chose quand j'aurai d'autres services à demander aux consulats, comme un renouvellement de passeport par exemple?

Merci d'avance de vos réponses


Hors ligne dudum

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va voir l'adresse suivante:

http://gfic.net/Public/Mariage/Mariage.asp

l'article, se marier avec une tunisienne en France.

Pour plus de détails sur la manière de procéder n'hésite pas à me joindre.

Nous (ma femme et moi) rencontrons régulièrement des couples dans ce cas là , et nous leur donnons des conseils. Plus nous serons nombreux à nous marier sans conversion ( avec reconnaissance ou pas) plus nous pourrons faire pression.

Il y a des moyens légaux pour faire reconnaitre ce mariage, mais cela ne parche pas toujours


Hors ligne Abdou

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Salut, pour les questions je vais tacher de répondre le plus clairement possible :
- Est-ce que j'ai intérêt à déclarer mon mariage en France au consulat tunisien? ===> tu n'as rien à perdre à le déclarer; d'ailleurs, je pense que c'est une facon pour vous toutes de faire savoir aux autorités que statistiquement parlant, le problème mérite d'être étudié.
-Est-ce que je risque quelque chose si je rentre en Tunisie avec ma carte de séjour familiale qui va mentionner que je suis mariée à un Français alors que c'est interdit en Tunisie?===> Non, Absolument pas. Tu ne risques rien.

Dans l'état actuel des choses, je me suis à adressée au consulat pour un certificat de coutume demandé par la mairie en France. On me l'a refusé à cause du nom de mon "futur" mari, Français bien entendu. Ils m'ont expliqué que pour l'avoir, il devait faire une demande de conversion  auprès du "Moufti" de la Tunisie et c'est à la suite de ça qu'il pourrait se faire délivrer une attestation de musulman.  ==> Certificat de Coutume?? pkoi?? et pkoi le consulat? je pense qu'un tel document peut être délivré même par un cabinet d'avocat!! demandes plus d'infos auprès de celui qui t'a demandé ce truc.

Pour la transcription
Est-ce qu'une demande de conversion officielle auprès du "Moufti" après le mariage en France nous permettrait de le transcrire dans les registres tunisiens? ===> Non, si tu veux transcrire, il faut que la conversion se fasse avant le Mariage.
Autrement dit est-ce nécessaire que la conversion officielle précède le mariage en France? ==> plutôt mariage en Tunisie

Est-ce que la transcription nécessite qu'au mariage en France, deux témoins au minimum soient musulmans ou tunisiens?  ==> si tu te maries selon le droit tunisien devant le consulat tunisien.

Dans le cas où on voudrait nous marier en Tunisie, est-ce que vos avez une idée des papiers que l'officier de l'état civil en Tunisie demanderait au Français de souche à l'étranger : toujours cette attestation de musulman délivrée par le "Moufti"? ==> plus un certificat médical, des extraits de naissance, attestation de nationalité, payement d'une somme d'argent pour taxe etc et des photos d'identité

Bonne Chance
« Modifié: 02 février 2003, 11:24:03 pm 23:24 par Jamel »
"Quand on aime la justice, on est toujours un révolté ...


Hors ligne tunisienne

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Bonjour,  
Ce message est adressé à toute personne susceptible de répondre à certaines questions que je me pose.
Je suis de nationalité tunisienne, vivant en France depuis 5ans. Je suis concernée par le sujet par ce que je souhaite me marier avec un Français "de souche".
J'ai essayé de me renseigner sur le sujet et  je vous remercie d'ailleurs pour votre forum.

J'ai cru comprendre dans ce que j'ai lu que le code du statut personnel à ce jour est ambigu sur ce sujet: il ne précise pas explicitement l'interdiction d'un tel mariage mais il pourrait l'être implicitement puisqu'en arabe il fait référence directe à la "chariaa". En plus il y aurait une circulaire diffusée en "1973"(?)  par le ministère de la justice qui interdit ce genre de mariage. Donc qui interdit aux officiers civils de les célébrer, aux consulats de les transcrire et aux magistrats de les reconnaître.

Dans mon cas, je voudrais me marier avec mon ami en France avant toute tentative officielle de conversion. J'aimerais avoir vos conseils.

Pour la  déclaration du mariage:
- Est-ce que j'ai intérêt à déclarer mon mariage en France au consulat tunisien? J'ai lu dans le code du statut personnel qu'un tunisien qui se marie à l'étranger doit déclarer son mariage dans les 3 mois qui suivent, sous peine d'amende de 10milles francs. Comme mon mariage semble interdit en Tunisie et "impossible" à transcrire, je me demande si je risque quelque chose si je le déclare au consulat.
-Est-ce que je risque quelque chose si je rentre en Tunisie avec ma carte de séjour familiale qui va mentionner que je suis mariée à un Français alors que c'est interdit en Tunisie?

Dans l'état actuel des choses, je me suis à adressée au consulat pour un certificat de coutume demandé par la mairie en France. On me l'a refusé à cause du nom de mon "futur" mari, Français bien entendu. Ils m'ont expliqué que pour l'avoir, il devait faire une demande de conversion  auprès du "Moufti" de la Tunisie et c'est à la suite de ça qu'il pourrait se faire délivrer une attestation de musulman.

Pour la transcription
Est-ce qu'une demande de conversion officielle auprès du "Moufti" après le mariage en France nous permettrait de le transcrire dans les registres tunisiens? Autrement dit est-ce nécessaire que la conversion officielle précède le mariage en France?

Est-ce que la transcription nécessite qu'au mariage en France, deux témoins au minimum soient musulmans ou tunisiens?

Dans le cas où on voudrait nous marier en Tunisie, est-ce que vos avez une idée des papiers que l'officier de l'état civil en Tunisie demanderait au Français de souche à l'étranger : toujours cette attestation de musulman délivrée par le "Moufti"?

Voilà j'ai essayé de résumer les questions les plus importantes et j'attends avec impatience une réponse des juristes.
Merci d'avance.
« Modifié: 02 février 2003, 11:20:57 pm 23:20 par Jamel »


Hors ligne Tom_pouce

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Bonjour à tous  :)

Merci pour tes réponses Alchimiste.

J'allais dire te répondre la même chose que Dudum. En effet, l'article 6 dit explicitement que tous le monde est égaux. Cela implique pas de distinction entre hommes et femmes et pas de distinction de religion.
De plus il ne parle pas explicitement de notre cas dans les empêchement au mariage.

Dans ce cas là cela ne pourrait-il pas contrer l'article 1 ?
Certes l'Islam est la religion de l'Etat, mais cet article 1 et le fait que l'Islam peut être une source de droit pour les juges sont en contradiction avec l'article 6.

Alors peut-être que juridiquement on arrivait à quelque chose, non ?

A bientôt et encore merci.


Hors ligne dudum

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Cher Alchimiste,

C'est bien de citer la constitution tunisienne, encore ne faut-il pas s'arrêter à l'article 1. Il faut aussi intégrer les articles 5 et 6 qui dans ce cas là entrent en opposition avec l'article 1.
Copie de l'article 6:- Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi.

Sinon il y a un bon article dans la revue Réalités sur ce genre de conflits:

Bonne discussion

« Modifié: 18 janvier 2003, 10:33:50 am 10:33 par admin »


Hors ligne ALCHIMISTE

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  • .....mais qui gardera les gardiens ?
oups j'ai faillit oublier :
l'intervention d'un tribunal international n'est pas souhaitable parceque cette question est une question de doit interne car chaque Etat est libre de définir son droit interne et la statut personnelle de ses ressortissants .

Allez , have a good time  :P
KG


Hors ligne ALCHIMISTE

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  • .....mais qui gardera les gardiens ?
Re salut :
Chère tom_puce mon approche donnée n'est qu'une doctrine un peut dominante . Cela laisse dire que cette idée peut être contreversée.
Ici je vais essayer de donner l'axe opposé à cette théorie qui émène des reserviste qui veulent gardé une dignité à l'existance de la  source divine  dans notre système juridique qui se voit déchiré entre une laicité tantôt exposée tantôt cachée et l'islam qui connait le même sort et par conséquance les avis de nos juridictions seront aussi contradictoire parfois selon les arguments donnés et selon les a consovabilité des juges qui peuvnt opter pour l'un ou l'autre théorie.
Donc il est vrai que la constitution est dominante et cette question est indiscutable . Mais également cette constitution n'évoque l'islam que pour le presenter comme la religion de l'Etat et cela ne peut en aucun cas garantir que l'islam est la source officiel du droit tunisien .
Parton de là il faut également se réferer où droit comparé et notament aux pays qui exigent l'islam comme la seul source pour le droit dela statut personnelle ( ex : L'IRAN , L'arabie saoudite .........) et contrairment à ces systèmes juridiques notre droit n'évoque l'islam comme source que seulement lorsque il y'a absance d'une règle de droit ( cela peut jouer comme un apport positive pour les déffendeurs de la nullité du mariage d'une tunisienne avec un non musulman dans la mesure où il n'existe pas ni interdiction expresse ni permession expresse de la validité de ce mariage qui veut dire qu'il y'a silence de droit et ainsi de suite ) et dire que l'islam n'est qu'une source secondaire n'est pas arbitraire pour plusieurs raison : * il existe des règles de droit qui sont contraires à l'islam lui même et comme exemple l'institution de l'adoption puisque le droit tunisien exige que l'adoptant donne son nom à l'adopté qui est n'est pas en cohérance avec le fikh islamique et les paroles saintes puisque la religion exige que les adoptés gardent leurs noms d'origine ( wad3ou al abnea bi asmei abeihm ).
          * l'interdiction de se marier avec la même femme aprés trois divorces et même que la femme se marie avec une autre personne et se divorce de lui comme l'exige l'islam .
Ces deux exemples montrent que notre système juridique peut être en contradiction avec l'islam : l'islam que notre constitution le garanti comme la religion officiel.

Egalement et audelà de l'explication reserviste de l'article 5 csp (notament la notion du mot mawana3 charia / empechements de la religion ) il n'existe aucun texte qui annule ou interdit un pareil mariage mais reste que le juge saisi accepte ces arguments et à la rigeur opte pour que les conventions ratifiées par la Tunisie  seront appilicables et qu'il ne sont pas en contradiction avec l'article premier de la constitution.
Pour conclure il faut dire que la nullité ou la validité du contrat de mariage d'une tunisienne musulmane avec un non musulman reste une question d'apreciation du juge s'il est reserviste ou bien libèraliste ( mon opinion personnelle est la suivante : un tel mariage est nul argumenté par l'article 5 CSP et l'art 1er de la constitution et également le circulaire du ministre de la justice 1973 qui interdit les notaires à écrire un tel contrat et ce dernier peut expliquer l'opinion de l'administration tunisienne ).

Concernant la question de la négation de l'islam il faut dire qu'elle consiste une solution comme je l'ai déja expliqué dans une intervention précedente mais une solution qui aboutira à des resultats négatives la plus grande et l'interdiction d'heriter d'une personne musulmane et idem pour le contraire .

Trés chère tom_pouce ce ci est une explication juridique de problème mais l'explication emanant de la religion est plus convaincante pour opter pour la nullité du mariage .Une explication qui ne peut faire l'objet dans notre forum juridique.

Allez bonne année et bonne chance  :-*

KG


Hors ligne Tom_pouce

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Bonjour à tous,

Un grand merci à l'Alchimiste pour ces explications simples à comprendre et précises.

Si j'ai bien compris on ne peut pas faire prévaloir une convention étant donné que la constitution est dominante.
Donc il n'y a pas vraiment de moyens d'intervenir sur un plan juridique ?

D'après vous, il ne reste donc que de nier l'islam (avec toutes les conséquences que cela implique) pour que le mariage musulmane/non-musulman soit reconnu ?

Pensez-vous qu'une intervention au tribunal international serait efficace ?

Merci beaucoup  :D

Avec mes meilleures salutations.
 


Hors ligne ALCHIMISTE

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  • .....mais qui gardera les gardiens ?
 Re bonjour all :  ;D

   Eh oui ce sujet qui tréfiche l'esprit de tous le monde et qui m'incite encore à y prendre part .

  Tout d'abord je vais énoncer une règle de droit trés connue : le pyramide : l'hirarchie des regles dont les lois constitutionnelles apparaissent comme les règles dominantes puis les conventions dûment ratifiées puis les autres regles etc.......

  La tunisie consacre cette norme et donc la constitution est la pointe de notre système juridique.
Partant de cette approche il est nécessaire de dire que le droit
à l'égalité entre la femme et l'homme est bien consacré dans notre constitution et donc aucune regle ne peut le countourner. Mais egalment il faut se rendre compte des autres lois dans la dite constitution et également des autres textes .

 A ce niveau l'article 1er énonce que l'islam est la religion de l'etat et parconséquances et puisque la laicité n'existe pas en tunisie l'islam et notament la "chariaa" restent toujours l'appui de nos juges et même de notre administration pour refuser un mariage d'une tunisienne musulmane avec un non musulman (puisque j'ai expliqué mon approche concernant la tunisienne qui peut niée son islam dans mes interventions précédentes ) et les conventions ratifiées par la tunisie en matières des libertés et des droits de l'homme ( charte des nations unies  et convention de NY 1964 ne peuvent en aucun cas surpasser la constitution )

  Egalement j'incite notre trés chère tom-puce à lire attentivement l'article 5 CSP en arabe puisque le texte arabe qui est de recours en cas de contradiction entre un texte arabe et français . Cet article dispose que :"Les deux futurs époux ne doivent pas se trouver dans l'un des cas d'empêchements prévus par la loi. En outre, l'homme avant vingt ans révolus et la femme avant dix-sept ans révolus ne peuvent contracter mariage. Au-dessous de cet âge, le mariage ne peut être contracté qu'en vertu d'une autorisation spéciale du juge qui ne l'accordera que pour des motifs graves et dans l'intérêt bien compris des deux futurs époux ".

 Dans ce texte je vais revenir sur la sitation " empêchements prévus par la loi" puisque dans le texte arabe il apparait comme "mawana charaia " ce qui veut dire des empechements qui découlent de la religion et la jurisprudence tunisienne à fait souvent recour a cet notion pour prononcer une nullité d'un pareil mariage.

 Cet approche peut avoir un appui legeslatif trés fort dans la mesure où notre systeme juridique indique l'islam comme une source de droit (COC) . Et chaque fois quune convention est presentée comme moyen de défense elle trouvera l'obstacle de la dominance de la constitution qui consacre l'islam comme la religion de l'etat , cet Etat qui est le gardien des bonmeurs et des interets de son peuple musulman qui voit dans le mariage d'une tunisienne musulmane avec un non musulman un comportement inhabituel voir même "erredda ".

             
                          Sincerment votre, Alchimiste
KG


Hors ligne dudum

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il y a une interprétation qui donne à l'article 1 de la constitution tunisienne une valeur descriptive te non normative


Hors ligne gaouzief

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bonjour tout le monde,

une question concernant ce sujet: le fait de citer l'islam comme "religion de la tunisie" dans l'article 1 de la constitution et que cet article soit cité dans la réserve a l'application de la convention des droits de l'homme ne subbordine t il pas l'application de cette convention aux principes de l'islam ?


gaouzief
http://www.WarmAfrica.com


Jamel

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Merci Tom_Pouce pour cette synthèse. Je suis certain qu'Asdrubal qui a suivi ce sujet aurait apprécié. Nous espérons qu'il reviendra parmi nous bientôt.


Hors ligne Tom_pouce

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suite...

PREMIERE PARTIE

Article premier
Aux fins de la présente Convention, l'expression "discrimination" à l'égard des femmes" vise toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui à pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance, ou l'excercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l'égalité de l'homme et de la femme, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines de la politique, économiques, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine.

Article 2
Les Etats parties condamenr la discrimination à l'égard des femmes sous toutes ses formes, conviennent de poursuivre par tous les moyens appropriés et sans retard une politique tendant à éliminer la discrimination à l'égard des femmes et, à cette fin, s'engaent à :
a) inscrire dans leur constitution nationale (...) le principe de l'égalité des hommes et des femmes (...) et assurer par voie de législation ou par d'autres moyens appropriés  l'application effective dudit principe.
b) (...)
c) (...)
d) s'abstenir de tout acte ou pratique discriminatoire à l'égard des femmes et faire en sorte que les autorités publiques et les institutions publiques se conforment à cette obligation.
e) (...)
f) prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour modifier ou abroger toute loi, dispostion réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l'égard des femmes.
g) (...)


Article 3
Les Etats parties prennent dans tous les domaines, notamment danes les domaines politiques, social, économique et culturel, toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour assurer le plein dévelloppement et le progrès des femmes, en vue de leur garantir l'exercice et la jouissance des droits de l'homme et des libertés fondamentales sur la base de l'égalité avec les hommes.

Article 5
Les Etats parties prennnent toutes les mesures appropriées pour :
a) modifier les schémas et modèles de comportement socio-culturel de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tous autres type qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou de la superiorité de l'un ou l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes et des femmes.
b) (...)

Article 9
Les Etats parties accordent aux femmes des droits égaux à ceux des hommes en ce qui concerne l'acquisition, le changement ou la conservation de la nationalité. Il garantissent en particulier que ni le mariage avec un étranger, (...) ne change automatiquement la nationalité de la femme (...)

Article 15
Les Etats parties reconnaissent à la femme l'égalité avec l'homme devant la loi.

Article 16
Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour éliminer la dicrimination à l'égard des femmes dans toutes les questions découlant du mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assurent sur la base de l'égalité de l'homme et de la femme :
a) le même droit de contracter mariage
b) le même droit de choisir librement  son conjoint et de ne contracter mariage que de son libre et plein consentement
c) (...)
d) (...)
e) (...)
f) (...)
g) Les mêmes droits personnels au mari et à la femme, y compris en ce qui concerne le choix du nom de famille, (...)
h) (...)

RESERVE, OBJECTIONS ET DECLARATIONS
Déclaration générale : Le Gouvernement tunisien déclare qu'il n'adoptera en vertu de la Convention, aucune décision admnistrative ou législative qui serait susceptible  d'aller à l'encontre des dispoisiontions du Chapitre 1er de la Constitution tunisienne.

Je n'ai pas trouvé d'autres réserves qui concernent notre sujet.

Chapitre 1er de la Constitution tunisienne

La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain : sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république.

Dans le code du statut personnel "mariage" , il n'y a rien qui dit que les mariages musulmanes/non-musulmans ne peuvent pas être transcrits. (en tout cas j'ai rien trouvé)
Par contre l'article 4 dit :
La preuve du mariage ne peut être rapportée que par un acte authentique dans les conditions fixées par une loi ultérieure. En ce qui concerne les mariages célébrés à l'étranger, la preuve en est rapportée conformément aux lois du pays où le mariage à été conclu.


:D Voilà, cela laisse la réflexion, les questions et les remarques ouvertes...

A tout bientôt.



Hors ligne Tom_pouce

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Bonjour,

Voici "mon compte rendu"  concernant la charte des Nations Unies pour la protection des droits de l'homme ratifiée par la Tunisie.

Voici quelques extraits qui nous intéressent :

PRINCIPAUX DROITS GARANTIS
La République tunisienne s'engage à ce que tout citoyen tunisien jouisse des droits civiques et politiques qui sont garantis par la Constitution, la légalisation et les conventions internationales ratifiées.

La Constitution tunisienne consacre les articles 5 à 17 du premier chapitre relatif aux dispositions générales, aux droits de l'homme et aux devoirs du citoyens. Elle spécifie que "tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs et sont égaux devant la loi".
La Constitution s'engage à garantir notamment les libertés d'opinion, d'expression, (...). Elle garantit aussi l'inviolabilité de la personne humaine.

DROITS DES FEMMES
Le princioe de l'égalité entre l'homme et la femme est exprésseement garanti par la Constitution et les textes législatifs. L'article 6 de la Convention dispose que tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Les Etats parties à la présente convention,
- réaffirme la foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine et dans l'égalité des droits de l'homme et de la femme.
- notant que la Déclaration universelle des droits de l'homme affirme le principe de non-discrimination et proclame que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit et que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de sexe.
-Notant ques les Etats parties aux Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme ont l'obligation d'assurer l'égalité des droits de l'homme et de la femme dans l'exercice de tous les droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques.



Hors ligne kaki

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Bonjour,


Est ce que tu peux nous dire pour quand tu penses nous prensenter ton raisonnement ?


bises

kaki






Hors ligne Tom_pouce

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Un grand merci à Dudum  :D

Puisque c'est ainsi, je vais le chercher ce bon avocat !!!

A bientôt.


 

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