Bonjour,
1°- Je suppose que vous parlez d’une propriété immatriculée (objet d’un titre foncier) ;
2°- Le concept de « lot » ou de « parcelle » est indifférent et n’a aucune incidence juridique s’il n’y a pas eu de lotissement régulier ou de division régulière de la propriété en parcelles par le biais de l’Office de la Topographie et de la Cartographie ;
3°- La localisation – et l’attribution – de « lot » ou de « parcelle » par une partie seulement des copropriétaires n’engage que cette partie et n’est pas opposable aux autres ;
4°- La délivrance d’un permis de construire sur une partie indivise d’un immeuble en copropriété requiert normalement l’assentiment de tous les copropriétaires ;
5°- Il est de règle – lors du partage amiable ou judiciaire d’un immeuble – de prendre en considération l’implantation matérielle existante des copropriétaires (c’est-à-dire de les « laisser sur place ») et, en contrepartie, d’attribuer une soulte (différence pécuniaire) à ceux d’entre eux qui ne se seraient pas déjà implantés ou qui useraient d’une partie de moins bonne situation topographique et de moindre valeur vénale.