Complément de réponse :
1°- Il est normal que l’acquéreur paie les frais et honoraires ; c’est un principe énoncé par le code des obligations et des contrats (code civil).
2°- Conformément à la loi, le bénéficiaire de la promesse est en droit d’exiger une garantie bancaire en contrepartie du montant de l’avance.
3°- Conformément à la loi, les justificatifs de la faisabilité juridique et réglementaire du projet doivent être annexés aux contrats (promesse de vente et/ou vente), ainsi que le règlement de copropriété (pour les immeubles).
4°- La responsabilité des avocats est souvent surdimensionnée dans ce cas : en pratique, ils ne font que rédiger un projet de contrat (contrat-type) en essayant de concilier autant que possible entre les intérêts réciproques des parties et l’esprit de la législation source. Les contractants peuvent ainsi demander toutes modifications ou corrections de leur convenance à ces projets, sinon refuser de les signer en l’état.
Dans ce sens, l’acquéreur peut recourir à un avocat pour l’assister personnellement dans la définition des termes contractuels définitifs.