C'est une question intéréssante. c'est vrai qu'en Tunisien, sois on accepte sois on refuse en bloc la succession. Mais Pour le cas de ton amie, et sachant que pour les immeubles c'est la loi tunisienne qui s'applique, les modalités de protection sont sérieuses:
1- l'acte de l'acceptation sous bénéfice d'inventaire pourra être opposé aux créanciers agissants en Tunisien étant donnée qu'étant un acte valable en Belgique, il l'est encore en Tunisien au niveau des rapports personnels entre parties. Sa validité est jugée en fonction de droit belge quant à sa forme. Si les créanciers agisseraient par la voie successorale, leur action est une action personnelle avant tout et c'est pour ca que l'acte sera opposable.
2- L'action des créanciers bleges sur des immeubles sis en Tunisie ne sera pas un gateau pour eux. De 1, il faudra qu'ils postulent à des titres éxécutoires avec tout ce que comporte de procédure Lourde tant sur le plan procédural que civil (fond et forme); ensuite, ya vraiment des quoi penser à attaquer une montagne s'ils veulent agir sur les immeubles. la procédure de saisie vente immobilière est l'une des plus lourdes et plus comliqués en Tunisie. Enfin, ils devraient avoir des indications précises sur ses biens en Tunisien (chose qu'ils ne pourront pas avoir facilement).