Le tribunal de grande instance (TGI) de Rennes a refusé ce jeudi sans surprise, conformément à l'état actuel de la loi française, la demande d'une veuve qui voulait obtenir la restitution du sperme congelé de son mari décédé.
Dans son ordonnance, le tribunal, qui statuait en référé, a rappelé la législation en vigueur : "font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons le décès d'un des membres du couple, le dépôt d'une requête en divorce, la séparation de corps ou la cessation de la communauté de vie (...)".
Certes, on n'a pas un Cecos dans notre pays et la pratique des dépôts est absente, mais certains laboratoires ou cliniques procèdent à apporter ce qu'on appel (approximativement) assistance à fécondation pour des couples ayant difficultés pour procréer normalement.
Durant ces opérations, il se trouve qu'on peut être présent d'un sperme hors corps et le décès pourra survenir avant que la fécondation soit faite ce qui nous mettra approximativement dans un cas presque similaire.
A qui appartient le sperme?
Quelle nature juridique? Bien? Un objet personnel?, un organe?
Entre-t-il dans la succession?
Quel droit de l'épouse?
Peut-on concevoir, en Tunisie, une fécondation post mortem même si le laps de temps entre la mort et l'injection du sperme est très court?
Pour vous aider encore plus à enrichir le débat, et relativement à l'affaire en question, voici quelques liens:
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/le-tribunal-refuse-la-restitution-du-sperme-congele_794726.html?xtor=RSS-184http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/fabienne-justel-a-le-merite-de-soulever-le-debat_789694.htmlhttp://www.lexpress.fr/informations/on-confond-droit-et-ethique_596990.htmlhttp://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-insemination-post-mortem-en-question_779943.htmlhttp://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-cas-de-procreation-post-mortem-en-france-et-a-l-etranger_780031.htmlet le billet sur le blog:
http://jurisitetunisie.com/blog/index.php/2009/10/16/a-qui-appartient-le-sperme-in-post-mortem/