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Droit Social Général / Re : Retard de salaire
« Dernier message par Jamal le 15 juillet 2024, 08:17:06 am 08:17 »
Bonjour,
Le retard dans le versement des salaires est devenu un thème récurrent en Tunisie et se pose à chaque fois qu’une entreprise prétend avoir des difficultés de trésorerie comme c’est le cas de votre entreprise, et que ces difficultés sont liées à une « intervention des autorités (fisc, douanes, CNSS etc.) comme pour répercuter l’effet de l’application de la loi sur les salariés ; à tort ou à raison.
À partir d’un mois de retard, la question du retard se pose juridiquement pour les salariés payés au mois, 15 jours pour les autres salariés. C’est bien le cas de votre entreprise.
Les mesures à prendre sont à apprécier à la lumière de la répercussion des licenciements c’est-à-dire que les recours s’apprécient par rapport au coût subi par le salarié au titre d’un licenciement abusif, coûts qui s’analysent en quantum de perte et délais.
Il faut considérer que sur ce point le droit du travail ne protège pas suffisamment et adéquatement le salarié qui souvent s’exclut de recourir à toute action contre son employeur et le réduisant à une condition de mendicité quasiment.
À toutes fins utiles nous vous renvoyons à cet article, écrit dans le cadre du droit français, qui vous permettra de caractériser sur le plan légal le retard de paiement de salaire, mais qui également vous précisera le peu de cas que le droit à accorder au salarié sur ce plan du moins au titre de premières mesures et des délais à cet effet.
Lien vers l’article
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Droit Social Général / Retard de salaire
« Dernier message par KJT2019 le 11 juillet 2024, 02:57:02 pm 14:57 »
Bonjour,
Notre société passe par des difficultés financières , cela fait maintenant 2 mois que nous recevons nos salaires avec un retard moyen de 10 jours et plus , sachant que nous étions habitué à recevoir nos rémunérations chaque 27 du fin de mois .
Dernièrement lors d'un échange avec notre DAF , il m'a informé qu'il faut s'attendre à plus de retards et de difficultés.
Ma situation : plus de 15 ans , titulaire et c'est aussi le cas de mes collègues.
Que pouvons nous faire ? à qui s'adresser ?
A priori nous subissons actuellement une saisie fiscale.

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2024 / Re : Extrait du Jort n° 85 du 9 juillet 2024
« Dernier message par Jamal le 10 juillet 2024, 06:58:39 pm 18:58 »
On pourra trouver sur cette page, l'historique depuis l'an 2000 des textes ayant fixé et modifié le SMIG - salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles régis par le code du travail, y compris la dernière modification introduite par le décret n° 2024-419 du 9 juillet 2024.
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2024 / Extrait du Jort n° 85 du 9 juillet 2024
« Dernier message par Jamal le 10 juillet 2024, 10:42:06 am 10:42 »

Ministère des Affaires sociales
Décret n° 2024-419 du 9 juillet 2024, fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti dans les secteurs non agricoles régis par le code du travail.
أمر عدد 419 لسنة 2024 مؤرخ في 9 جويلية 2024 يتعلق بضبط الأجر الأدنى المضمون لمختلف المهن في القطاعات غير الفلاحية الخاضعة لمجلة الشغل.
Décret n° 2024-420 du 9 juillet 2024, fixant le salaire minimum agricole garanti.
أمر عدد 420 لسنة 2024 مؤرخ في 9 جويلية 2024 يتعلق بضبط الأجر الأدنى الفلاحي المضمون.

Source : Imprimerie Officielle de la République Tunisienne
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Ça se passe ailleurs / France, réforme de la garde à vue : quels changements au 1er juillet 2024 ?
« Dernier message par Jamal le 10 juillet 2024, 08:14:33 am 08:14 »
Le régime juridique de la garde a vue fait l'objet de plusieurs changements avec la loi du 22 avril 2024. Service-Public.fr fait le point sur les nouvelles dispositions, conformes au droit de l'Union européenne, qui entrent en vigueur au 1er juillet 2024.

La garde à vue est une mesure privative de liberté prise lors d'une enquête judiciaire à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir commis une infraction. L'infraction reprochée doit être un crime ou un délit puni d'une peine d'emprisonnement.

La réforme renforce les droits des personnes placées en garde à vue. Elle fait suite à l'obligation de la France de se mettre en conformité avec le droit de l'Union européenne, notamment concernant le droit d'accès à un avocat dans le cadre des procédures pénales.

Les changements portent sur 3 points :
  • Elle élargit le cercle des personnes que le gardé à vue peut informer : celui-ci peut désormais désigner un ami, un collègue ou son employeur, en plus du cercle familial ou de la personne partageant sa vie (Article 63-2 du code de procédure pénale).
  • Aucune audition ne peut désormais se tenir sans avocat. Le gardé à vue peut « dès le début de la garde à vue et à tout moment au cours de celle-ci » demander à être assisté par un avocat désigné par lui ou commis d'office. Jusqu'à présent, la première audition pouvait avoir lieu sans avocat si celui-ci ne s'était pas présenté dans un délai de 2 heures (délai de carence). La loi supprime le délai de carence qui permettait jusqu’alors à l’enquêteur de commencer l’interrogatoire, même sans avocat, une fois ce délai expiré.
    Il n'est donc plus possible d’auditionner le gardé à vue sans son avocat, à moins que ce dernier renonce à son droit ; ou que le procureur de la République justifie par une décision écrite et motivée qu’il est indispensable de procéder immédiatement à l’audition sans attendre l'arrivée de l'avocat. (Article 64-4-2 du code de procédure pénale)
    Cette décision peut être prise dans 3 cas :
    • pour éviter une situation susceptible de compromettre sérieusement une procédure pénale ;
    • pour prévenir une atteinte grave à la vie, à la liberté ou à l’intégrité physique d’une personne ;
    • lorsqu’il est impossible, en raison de l’éloignement géographique du lieu où se déroule la garde à vue, d’assurer le droit d’accès à un avocat sans retard indu après la privation de liberté.
    Dans tous les cas, l'avocat pourra « assister à l'audition ou à la confrontation en cours dès son arrivée dans les locaux du service de police judiciaire ».
  • L'avocat peut désormais consulter non seulement les procès-verbaux des auditions mais aussi ceux des confrontations qui ont eu lieu dans une logique de renforcement des droits de la défense efficace (article 63-4-1 du code de procédure pénale).
Source : Direction de l'information légale et administrative (France, Premier ministre)
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Depuis le changement du gouverneur de la Banque centrale et après le forcing qui a précédé le départ de l’ancien gouverneur jusqu’à l’adoption en grande pompe du « nouveau » code des changes par un conseil ministériel réduit puis un autre conseil au complet le 14 mars 2024, on parle de moins en moins du nouveau code ainsi adopté et l’ARP l’attend toujours.
Hier encore, le nouveau gouverneur de la banque centrale a « rendu une visite » au premier ministère (chef du gouverneur). Lors de l’entretien, il a été question de tout sauf du code des changes.
Citer
L’entretien a porté, selon un communiqué de la Présidence du gouvernement, sur les banques à participation publique et les différents indicateurs financiers et économiques réalisés au cours du 1er semestre 2024. Le Chef du gouvernement et le gouverneur de la BCT ont également discuté de la relation de la Tunisie avec les différentes institutions financières internationales, a-t-on indiqué de même source.
Extrait du communiqué — sa traduction — des services du chef du gouvernement

Les hommes changent, les priorités aussi et l’économie observe qui s’en préoccupera.
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Un article de Express Radio, rapporte que le député Nizar Seddik s’est dit « étonné et mécontent » de la version du projet de loi portant révision de l’article 411 du Code de commerce relatif aux chèques sans provision, approuvée par le gouvernement le 22 mai 2024.

Nizar Seddik aurait affirmé, au micro d’Expresso, que les députés aspiraient, suite aux déclarations du département de la Justice, à une « réforme globale de la loi », faisant savoir que l’ARP révisera le projet de loi élaboré par le ministère de la Justice.

Déclarant que le Code de commerce profite actuellement aux banques et au secteur financier, il a fait savoir que la version présentée à l’ARP « n’est pas à la hauteur des attentes du peuple tunisien et ne permettra pas de relancer l’activité économique des PME ».

Seddik a indiqué que l’incarcération des citoyens pour des chèques sans provision n’est pas la solution adéquate, soulignant que la révision de l’article 411 du Code de commerce doit être le point de départ pour une réforme globale et que la version présentée à l’ARP "ne changera pas grand-chose et se contente de réduire les peines de prisons et introduire une nouvelle peine à l’encontre des personnes qui acceptent les chèques de garantie".

Source Express Radio
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Et finalement, finalement, après trois mois de retard et un premier report dûment formalisé par un décret, le rapport final de l’audit des recrutements et des intégrations prévu par décret n° 2023-591 du 21 septembre 2023 tel que modifié par le décret n° 2024-86 du 26 janvier 2024 a été finalisé.

Le président de la commission ad hoc semble s’être détaché du dossier et pris quelque hauteur par rapport aux membres de la commission qu’il préside puisque c’est le rapporteur de la commission qui lui a, selon une information publiée sur le site de la présidence du gouvernement le 20 juin 2024 par les services du chef du gouvernement, remis le rapport final là où, l’on attendait que le rapport soit communiqué au Président de la République selon les dispositions du dernier paragraphe de l’article 6 du décret n° 2023-591 du 21 septembre 2023
Citer
Le président du comité de pilotage soumet, dans un délai d’un mois à compter de la date de sa réception des rapports des comités d’audit, un rapport final sur ses travaux au Président de la République.

Le Président de la République lui-même ne semble plus aussi préoccupé par ce dossier qu’à l’époque où en désignant le chef du gouvernement il montrait un intéressement bien plus important qu’aujourd’hui. Il y a neuf mois déjà.

Notons enfin que contrairement à ce qu’affirme le communiqué du chef du gouvernement, la remise du rapport au chef du gouvernement n’est nullement prévue par le décret n° 2023-591 du 21 septembre 2023 :
Citer
La réunion intervient conformément aux dispositions du décret n° 591 du 21 septembre 2023.
Extrait du communiqué de la présidence du gouvernement du 20 juin 2024.

La publication au journal officiel de la République n’est pas prévue, mais, il n’est pas exclu que le Président de la République, par souci de transparence n’ordonne cette publication.

Il reste également à signaler qu’il est étonnant que le Président du Comité de Pilotage de l’audit général des recrutements et des intégrations effectués du 11 janvier 2011 au 25 juillet 2021 n’ait reçu qu’une copie du rapport final et pourquoi le rapporteur du comité aurait conservé la copie originale du rapport lui-même, qui l’a-t-on rappelé, est destiné au Président de la République selon les dispositions réglementaires.
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2024 / Extrait du Jort n° 81 du 2 juillet 2024
« Dernier message par Jamal le 02 juillet 2024, 06:43:22 pm 18:43 »

Présidence de la République
Loi n° 2024-33 du 28 juin 2024, relative aux bâtiments menaçant ruine
قانون عدد 33 لسنة 2024 مؤرخ في 28 جوان  2024 يتعلّق بالبنايات المتداعية للسقوط

Source : Imprimerie Officielle de la République Tunisienne
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