Les faits :
En 1935 Beya B. (ma grand'mère) s'est mariée avec Larbi D.
En 1944, aprés 9 ans de mariage sans avoir d'enfant, ils ont décidé d'adopter un enfant qui est ma mère née le 6/5/1944. Suite à un refus manifesté par la famille de Larbi D. d'attribuer le nom de famille "D." à ma mère, il a été décidé de lui attribuer un nom de père bidon Larbi T. au lieu de Larbi D. en mentionnant toutefois que la mère est Beya B.
Le M'harrek s'est chargé d'enregistrer ma mère à la mairie le 15/5/1944 dans les conditions convenus avec la famille D.
Dix mois plus tard, ma grand-mère a accouché le 11/2/1945 d'une fille de
son mari qui est décédé trois mois plus tard (le 2/5/1945) en laissant 2 enfants à Beya qui les traitera comme deux vraies soeurs et sans dire la moindre chose à ma mère sur ce qui s'est passé en 1944.
Le 23/7/2003, ma grand-mere est décédée en laissant un héritage dont elle est l'unique propiétaire. Peu aprés sa mort, sa fille légitime Chadlya D. exercera une action judiciaire afin de déshériter sa soeur. Elle demandera à cet effet au tribunal l'annulation du lien maternel et la suppression du nom et prénom (BEYA B.).
La cour en 1ère instance et en appel lui donna raison en supprimant le nom (Beya B.) de son acte de naissance de 1944 et devenir apés 61 ans issue d'une mère inconnue.
La cour a justifié sa décision en déclarant que l'adoption de 1944 est interdite par LA CHARIAA ISLAMIA.
Un pourvoi en cassation est cours pour casser ces jugements abberants.
MOI JE ME DEMANDE COMMENT UNE COUR PEUT ANNULER UN DROIT ACQUIT DEPUIS 61 ANS ET BRISER QUELQU'UN EN LUI SUPPRIMANT LE NOM DE SA MERE ADOPTIVE UNIQUEMENT POUR LA DESHERITER ET DEVENIR ainsi ISSUE d'une mere inconnue. Malgré l'aveu de la mere prouvé par écrit et par des témoins qui ont affirmé que BEYA lui a attribué son nom de famille B. mais pour l'evincer de l'héritage de D. en 1944 il est décidé de lui attribuer un NOM DE PERE BIDON et ce avec le consentement de son mari LARBI D.
MERCI de m'éclaicir ces jugements ?