Asslama,
A la suite d'un précédent message, je reviens sur ce forum qui démontre à lui seul combien les tunisiens pratiquent la libre pensée et la libre parole.
Je suis français et je me suis converti à l'islam en France (grande mosquée d'Evry) avant mon mariage civil en France avec ma femme tunisienne. Il m'avait effectivement été indiqué que la conversion devait intervenir AVANT la célébration du mariage pour que celui-ci soit ensuite reconnu et transcrit.
Pour l'histoire, nous avons également célébré notre mariage en famille en Tunisie (devant un adoul tolérant) mais sans que cette cérémonie-là soit inscrite sur les registres tunisiens puisque nous étions déjà mariés en France.
Le problème est le suivant.
Une fonctionnaire obtue du consulat de Tunisie (à Paris, pour ne pas le nommer) nous refuse, verbalement, la transcription de notre acte de mariage français au motif que ma conversion serait intervenue en France et non en Tunisie !!
C'est tout simplement incroyable. Et c'est surtout vraiment la preuve d'une mauvaise volonté caractérisée (à la limite une sorte de punition pour les couples mixtes).
A croire que l'on ne peut pas être un bon musulman si l'on ne justifie pas la nationalité tunisienne ou de celle d'un autre pays arabe !

A croire surtout que la conversion à l'Islam en France est revêtue d'une présomption de "trucage". :-/
Que faire devant cette situation. Quels sont mes droits. Et si je dois faire confirmer par écrit cette décision par le consulat, quels seront mes recours possibles ? Puis-je faire un recours gracieux avant toute procédure contentieuse, et devant quelle autorité ? Dans quels délais ?
Le silence de l'administration vaut-il refus comme en France ? Au bout de combien de temps ? Une procédure doit-elle être engagée devant le juge adminstratif ? A-t-elle des chances d'aboutir (au vu de l'éventuelle jurisprudence en la matière) ?
Que de questions ! Et la dernière. Je suis moi-même avocat en France. Pouvez-vous me conseiller un confrère tunisien (sérieusement compétent sur ce sujet, naturellement) suceptible de me relayer en Tunisie si je dois engager une procédure.
Je pense que ce cas pourrait faire une jurisprudence intéressante si ça n'est pas déjà arrivé.
Merci à tous par avance pour vos réponses.