Si sur le papier, les attributions de feu l’
Observatoire des Services bancaires créé en 2006 n’ont rien à envier à l’
Observatoire de l'Inclusion financière, en pratique les clients des banques ont pu constater à leurs dépens que la qualité des services bancaires n’a cessé de se dégrader et en tout cas, est devenue encore plus incompatible avec le niveau des frais prélevés qui eux n’ont cessé d’augmenter.
Non, la Tunisie n’avait pas encore besoin de voir s’améliorer une intégration financière définie pour inclure l’assurance et, en sus des services bancaires, d'autres prestations comme la gestion d'investissements, la planification financière, les services de courtage et tout autre produit financier proposé par des
institutions non bancaires dont on se demande quelle est l'importance quand le minimum bancaire n'est pas assuré. Les conseillers étrangers, Banque Mondiale et consorts, c'est vrai, sont passés par là. Mais y avait-il lieu de leur tendre l'oreille et surtout de chercher cette intégration avec la façon et les modalités qu'ont a finalement retenues.
N'aurait-il pas fallu d'abord tenter de pérenniser le peu d'acquis obtenus aux griffes de l’échec et permettre à la qualité des services bancaires de poursuivre son redressement tout en tempérant l’augmentation des coûts. Au contraire, même avant 2016,
l’importance qu’avaient accordée le dictateur déchu et son gouverneur attitré à la banque centrale avait commencé à donner ses fruits. Mais, tout a disparu, le dictateur en premier, le gouverneur ensuite et l'observatoire finalement.
On est revenu au point de départ, les tarifs ont augmenté - apparemment, le dernier gouverneur dont le mandat n'a pas été renouvelé a laissé un beau cadeau aux banques en libérant totalement les tarifs - et l’Observatoire des Services BANCAIRES englouti par l'Observatoire de l'Inclusion financière doit aussi s’occuper - d'après la loi - à partir de la Banque centrale, d’assurance, de bourse, de placements, de financements publics et privés, d’inclusion des populations marginalisées.
to bite off more than one can chew
disait Jennifer, sujet de sa Majesté Le Roi déjà.
Services réservée ? Même sur ce plan rien n’a été fait et donc pour
résumer l’
Observatoire des Services financiers peine tant pour la qualité des services bancaires que pour l’inclusion financière, car, le ministère des Finances dont pourtant les attributions le permettaient a préféré avec l’accord des dirigeants de la Banque centrale de l’époque et des députés de la même époque, se dessaisir en faveur de cette dernière, pour laisser faire, ne rien faire.
On attendra bien impatiemment que l'OIF réussisse en attendant que son site maintes et maintes fois rénové, se soit stabilise et devienne réactif en attendant qu'il soit réactivé:
À l’occasion du réexamen des statuts de la Banque centrale de Tunisie, réclamée à cor et à cri par la plus haute autorité de l’Etat, il est fortement indiqué que
les articles 93 à 96 de la loi n° 2016-35 du 25 avril 2016 soient également revus et qu’à la Banque centrale ne revienne que ce qui est compatible avec ses attributions, les banques et les établissements de crédit. Ni l’assurance, ni la bourse, ni l’inclusion financière au sens large ne saurait relever des attributions, cela impacte son indépendance et celle des autres organismes et institutions qu’ainsi la Banque centrale serait par la loi autorisée à s’immiscer dans leurs missions et attributions ; bourse, assurances, associations etc.