Malgré l'opacité qui a entouré et continue d'entourer l'audit général des recrutements de la période post-révolution (14 janvier 2011 au 25 juillet 2021)entamé sur la base du décret du Président de la République qui confiait au nouveau chef de Gouvernement M. Ahmed Hachani sa première mission dont par de savantes entourloupes il finira par se désengager car lui-même susceptible d'être interrogé sur les recrutements qu'ils a supervisés du temps où il occupait d'autres fonctions, Le journal 'La Presse de Tunisie" s'est fait l'écho le 4 juin 2025 de propos collectés auprès du député
Boubaker Yahia, député et rapporteur de la Commission d’organisation de l’administration, du développement, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption à l’ARP, dont a retenu pour l'essentiel ce qui suit :
- “Aucune statistique précise n’a été fournie sur le nombre de diplômes falsifiés ou de recrutements illégaux, bien que des « dépassements massifs et le rapport final, remis en août 2023 au chef du gouvernement Ahmed Hachani n’a toujours pas été rendu public” en raison semble-t-il de l'impact qu'auraient les mesures juridiques qui auraient du être prises à l'encontre de de milliers d'agents concernés par les dépassements et les irrégularités
- En tant qu’institution de contrôle, la commission pourrait exiger la communication d'une copie du rapport et que “S’il y a des chiffres ‘astronomiques’ de fraudes, qu’on les révèle. Sinon, qu’on cesse les rumeurs”.
Selon le journal "Tunisie Numérique" et les propos recueillis auprès d'un autre député, M.
Saber Masmoudi, également membre de la Commission de l’organisation administrative, du développement, de la numérisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, à l’ARP:
- Le nombre de dossiers audités à partir du 20 octobre 2023, par environ 436 auditeurs issus de divers services de contrôle, a porté sur plus de 400 000 dossiers, dont 60 % seulement ont reçu une réponse.
- Les violations constatées étaient quasi généralisées et la plupart portaient sur le non-respect des résultats du concours, le non-respect de la liste des lauréats ou l’échec de certains candidats aux épreuves écrites et orales. Certains recrutements ont même été effectués sans aucune décision d'ouverture de concours, au niveau du processus d’intégration et la découverte de faux diplômes.