L’Infraction de corruption :
Etude comparative entre le droit français et le droit tunisien D.E.A. de Sciences Criminelles Université des sciences sociales, Toulouse 2003/2004 Mémoire écrit par : Mr. EL AIR Mohamed Zied. Sous la direction de M. Marc Segonds, maître de conférence. Copyright Jurisite Tunisie© 2001- |
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PREMIERE PARTIE: COMPARAISON RELATIVE À L'INCRIMINATION |
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La loi du 23 mai 1998 a modifié l’article 83 CPT qui prévoit deux nouveaux buts des manœuvres corruptrices. Cet article prévoit d’abord l’agrément du corrompu des dons afin de « faciliter l'accomplissement d'un acte en rapport avec les attributions de sa fonction ». D’après certains auteursNote Kmakehem Ridha ; la portée de la réforme du 23 mai 1998 en matière de corruption p21., ce but a été ajouté afin de combler le vide législatif qui existait auparavant. Deux remarques doivent être faite à ce niveau : L’article 83 CPT prévoit aussi le cas du fonctionnaire public qui agrée des dons pour « s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, auquel il est tenu.. ». Cette phrase a été introduite dans cet article, par la réforme de 1998, pour les mêmes raisons citées auparavant, à savoir : le comblement du vide législatif existant. Signalons enfin que, contrairement à la législation française l’abstention d’accomplir un acte facilité par la fonction n’est pas réprimée par l’article 83 CPT, ce qui est, à notre sens, regrettable. |
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