Le tunisien est-il né vicieux ou l’est-il devenu? Saurions-nous un peuple gagné par des tendances pervers préférant l’accès forcé à celui volontaire?
La question posée se justifie par un constat: en Tunisie, spécialement les grandes villes (Tunis, Hammamet, Sousse…), la nuit du réveillon pourrait être appelée la nuit du Viol.
Et ce n’est pas n’importe quel viol; c’est le viol de la loi.
Pour ceux et celles qui connaissaient Tunis (la capitale) depuis un moment, une image ne peut échapper à leur faire rappeler l’ambiance du nouvel an: "un ivrogne portant un gâteau et attendant un taxi". C’été la scène qui se répétait chaque 31 Décembre. Hélas! La scène a changé et l’image est devenue plus tragique.
Il suffit de faire un tour le matin du 1er janvier sur l’autoroute "Turki" ou faire Tunis-La Marsa-Gammarth pour constater le désastre: Des restes de voitures et des corps humains.
Il faut noter que ceci malgré la présence policière de tout genre qui s’intensifie d’année en année mais qui n’a pas empêché que des vies humaines et des dégâts matériels importants se produisent chaque aube du nouvel an.
La nuit du réveillon, est un cauchemar pour un sage qui veut circuler sur la route. Cette nuit, le code de la route est presque mis en hibernation.
Mais ce n’est pas tout.
Le droit de consommateur est bafoué par la publicité mensongère, les prix à surprise, le manque d’hygiène, le traitement inégal…
Curieusement, les associations et organisations qui devraient profiter de cette occasion pour travailler d’arrache pied et mériter les différents subventions qu’elles touchent…s’absentent ou font des apparitions timides durant la journée comme si l’activité nocturne n’entre pas dans leur manuel de travail.
Ceci étant dit, espérant une nouvelle fois que 2010 apportera pour vous tous l’espoir attendu. Quand minuit sonnera, levez le verre que vous tenez (même si c’est un thé) et faites un souhait ou contentez-vous du minimum garanti: "Rabbi yosterr" et je vous assure que de ce dernier souhait en aura tous besoin.